dimanche 30 janvier 2011

Le Lycée Polyvalent François Mansart de Thizy menacé?

Je crois savoir que cette semaine, les enseignants du Lycée Mansart de Thizy pourraient engager une action pour faire entendre leur inquiétude de voir disparaître des sections, de voir s'accroître la détérioration de leur condition de travail et d'enseignement par la suppression de postes. On ne peut qu'être solidaire et rester attentif et vigilant.
Déjà que plane une fermeture du Collège de Cours La Ville, ce serait un drame pour la vie du canton si les inquiétudes des enseignants du Lycée venaient à être vérifiées.

Les établissements scolaires, les collèges et les lycées structurent nos territoires. Ils les structurent mais ils les développent surtout. C'est parce qu'un territoire dispose d'un Lycée, d'un Collège, d'écoles primaires qui sont accessibles que vous permettez à ce territoire de vivre. Indirectement, ils participent au développement économique d'un territoire, car des entreprises pour s'installer et se développer sur un territoire recherchent des établissements scolaires pour leurs salariés. Cette question est vraie pour les hôpitaux et pour les services publics de proximité. Les services publics, et l'éducation nationale en particulier, participent à une construction républicaine de nos territoires et encore plus dans nos campagnes.

L'éducation est la principale richesse de la France et cette richesse par souci d'égalité doit être accessible à tous pour tous. La politique gouvernementale visant à réduire de 80 000 postes d'enseignants conduit fatalement à affaiblir les territoires qui sont déjà les plus fragiles.

Dans le cadre de la politique gouvernemetale actuelle, ce n'est l'application que d'une logique qui vise à tirer les conséquences d'un territoire qui année après année perd des habitants et donc fatalement a un nombre d'enfants à scolariser de moins en moins important. A l'inverse cela sanctionne des poltiques territoriales qui menées sur le canton ne lui ont pas permis de se redynamiser, de regagner des habitants.

Le seul problème si cette crainte des enseignants venaient à être vérifiée c'est que l'arroseur arrosé n'est pas le conseiller général actuel du canton, mais les habitants et leurs enfants. Souhaitons lui d'agir, de faire lever définitivement cette crainte, et d'interroger la politique qu'il défend.

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